A Chaumont-sur-Loire, le Festival des Jardins

La rédaction
06 juillet 2016
Le Festival des Jardins bat actuellement son plein au Domaine de Chaumont-sur-Loire. Née il y a 25 ans, la manifestation propose chaque année de découvrir une vingtaine de projets alliant botanique, design, art et poésie placés sous un thème particulier : en 2016, celui-ci a pour intitulé Jardins du siècle à venir. Plusieurs cartes vertes sont par ailleurs l’occasion d’interventions inédites, parmi lesquelles celles du parfumeur Jean-Claude Ellena et du designer Mathieu Lehanneur. Doublement festif, ce premier week-end de juillet a été l’occasion de saluer les lauréats des Prix des Jardins et d’inaugurer le rendez-vous nocturne estival Jardins de Lumière.

« Le thème choisi cette année témoigne de notre volonté de mettre en avant, avec la dimension poétique et métaphorique qui caractérise les jardins de Chaumont, les recherches scientifiques et écologiques qui sont au cœur des grandes problématiques d’aujourd’hui », expliquait Chantal Colleu-Dumond, directrice du Domaine de Chaumont-sur-Loire, en février dernier lors de la présentation des projets composant cette édition anniversaire du Festival des Jardins. Vingt-deux équipes réunissant architectes, paysagistes, botanistes, ingénieurs et artistes offrent autant de visions particulières d’un avenir, certes incertain, mais en lequel elles gardent pour la plupart espoir, invitant le visiteur à réfléchir à la gestion de nos ressources en eau comme en nourriture et aux questions adressées par le développement durable. Vendredi 1er juillet, le jury a récompensé six d’entre elles. Le Prix de la Création est revenu aux Français Frédérique Larinier, Emmanuel Puybonnieux et Gaël Bardon pour leur jardin baptisé Que vienne la pluie, en référence à la devise du Botswana. « Nous avons voulu imaginer une adaptation plutôt joyeuse de l’homme à la montée des eaux, raconte Frédérique Larinier. Ce en transposant sous nos latitudes deux univers lointains – l’un inspiré de l’esthétique des jardins flottants du lac Inle en Birmanie, l’autre de celle des paysages de mangroves – et en s’appuyant sur un matériau essentiel : l’osier vivant. » Le Prix spécial du Jury a quant à lui été attribué à Je reste, projet imaginé par Leila Demoisy, Adèle Hopquin, Maud Négron et Julie Mahieu. « Il s’agit d’un jardin témoin des catastrophes naturelles qui sévissent dans notre monde, précise cette dernière. En l’occurrence ici, la montée des eaux consécutive à une tempête. Le propos part de l’histoire d’un homme qui, plutôt que fuir sa maison, va s’adapter à la situation en construisant une terrasse flottante qui va devenir un lieu d’expérimentation et de culture vivrière. » (...)

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