Yasmina Assbane est née à Bruxelles. Diplômée de l'enseignement supérieur artistique à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, elle est professeur dans cette même académie, dans l'enseignement secondaire. Assbane s'empare d'objets du quotidien, réputés féminins, les étire, déplace leur fonction, bouscule leur sens, pour créer des sculptures ou des images qui vous piègent entre douceur et cruauté. "Là où un homme irait à la fonderie, moi je revendique cette dimension d'étalagiste - nous avons une façon, nous les femmes, d'arranger les objets. J'aime faire ça et cette dimension plaisante est comme un piège," dit-elle. Loin de se cantonner à un art dit féminin, Yasmina Assbane interroge justement ces limites données aux femmes. Autour de l'accessoire (perles, gants, ...), quelque chose d'universel et de profondément humain se raconte, à propos de notre part d'ombre, du fantasme, de la puissance et de la fragilité. Elle a exposé en octobre 2020 chez 10/12 à Bruxelles. (https://www.10-12.be/)
Fondatrice
Voir et regarder l’art. Puis transformer en mots cette expérience première, qui est comme une respiration. « L’écriture permet de transmuter ce que l’œil a vu. Ce processus me fascine. » Philosophe et sculptrice de formation, elle a été journaliste entre autres pour L’Echo, Marianne Belgique et M Belgique. Elle revendique de pouvoir écrire dans un style à la fois accessible et subjectif. La critique est permise ! Elle écrit sur l’art, la politique culturelle, l’évolution des musées et sur la manière de montrer l’art. Elle est aussi artiste. Elle a fondé le magazine Mu in the City en 2014.
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