La Direction des Jardins d’eau d’Annevoie annonce que le 6 juillet prochain, le chantier majeur en cours depuis 2017 sur le site historique d’Annevoie, composé de ses célèbres Jardins d’eau et de son château, touche à sa fin ! Une consécration pour son propriétaire Ernest-Tom Loumaye qui, en famille, œuvre depuis six ans pour rendre à ce joyau belge sa splendeur d’antan. Une initiative philanthropique qui profite à toute une région.
Situés en Haute-Meuse, entre Namur et Dinant, à moins de 60 minutes de Bruxelles, dans une région où se côtoient harmonieusement forêts et rivières, les Jardins d’Annevoie constituent une véritable perle dans un écrin de verdure. Ces jardins s'étendent sur une douzaine d'hectares et comportent de nombreux jeux d'eau (miroirs d'eau, cascades, canaux, jets d'eau, buffet d'eau) ainsi que plusieurs folies typiques des jardins baroques (grotte du Lion appelé Rocher du Lion), grotte des nains, etc.). Ces jardins, où le style français se mêle harmonieusement au romantisme anglais et au raffinement italien, ont été conçus pour ne dévoiler leurs richesses que peu à peu, au fur et à mesure de la promenade et conduire de surprise en surprise au gré de la variété des contrastes.
Les Jardins d'eau d’Annevoie sont l'histoire de la famille de Montpellier au début du XVIIIe siècle. Jean de Montpellier reçoit en héritage le domaine d'Annevoie, anciennement propriété de la famille de Halloy. À cette époque, la famille de Montpellier est connue pour être maîtres des Forges. Le fils de Jean de Montpellier, Charles-Alexis, lui-même mayeur de la cour des Ferrons, tire de cette industrie alors florissante les moyens d’aménager ses jardins et d’agrandir le château (début des travaux vers 1758).
Pour ce faire, il s’inspire de ses nombreux voyages en Europe. Ainsi, les jardins sont conçus sur base de trois philosophies :
- à la française, où l’art corrige la nature. Architecture fuyant toutes courbes et sinuosités en vue de créer de longues et majestueuses perspectives. Les Jardins se regardent comme un tableau ;
- à l’italienne, où l’art s’accommode à la nature. Architecture mettant au premier plan la variété, les contrastes et les effets de surprise. Contrairement au style français, on garde les courbes, les différences de niveaux et on les intègre dans le paysage. L’eau est un des principaux axes esthétiques. On la considère comme l’âme des jardins ;
- à l’anglaise, où l’art imite la nature. Architecture tentant à reproduire artificiellement les effets naturels dans la ligne du retour à la nature de Jean-Jacques Rousseau et du romantisme anglais. Dans les années 1930, les jardins s'ouvrent au public. En 1982, le château, les dépendances, les jardins et les abords sont classés aux Monuments historiques.
S'en suivra en 1992, un classement du domaine comme Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Ce dernier statut fut retiré en 2009. Depuis son acquisition en mars 2017, le domaine est géré par la fondation privée et familiale "Domaine historique du Château et des Jardins d'eau d’Annevoie", établie en 2016 par Ernest-Tom et Anne-France Loumaye. Grâce aux importants travaux entrepris par les actuels propriétaires, le domaine a obtenu en 2021 le label de Jardin remarquable.
Jardins d’eau d’Annevoie
rue des jardins, 37
5537 Annevoie
www.annevoie.be
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