Sawako Kabuki et les quatre besoins capitaux

La rédaction
28 février 2023

Capitaux pour ne pas dire capiteux tant il nous monte à la tête un parfum de scandale voluptueux, une fraîcheur  enivrante, un désir délectable aux effluves inavouables plongé(e)s dans les scénarii intimes de Sawako Kabuki dont les roses pastel et la couleur chair lissée d’une ligne claire animée nous enivre le corps à la Galerie Miyu à Paris. Rendez-vous du 24 février au 8 avril 2023, au 101 rue du Temple, dans les entrailles de la nouvelle galerie dédiée à l’art du dessin animé pour se délecter de quatre films insensés et d’une vingtaine d’œuvres plastiques implicites, entièrement réalisés par l’artiste japonaise Sawako Kabuki.

Les films de Sawako Kabuki sont reconnus pour aborder des sujets parfois tabous sans s’encombrer d’aucune pudeur : relations toxiques, boulimie, menstruations, tabous corporels… Mais elle dépasse la provocation pour aborder frontalement ce qui est d’habitude honteux ou caché. À travers l’exposition Butt Therapy, l’artiste présente des œuvres originales qui dépeignent, comme elle le dit, « les quatre nécessités – ou désirs – de la vie, comme la nourriture, le sexe, le sommeil (relaxation) et l’excrétion ».

Sawako Kabuki est née en 1990 à Tokyo. C’est  son premier solo show en Europe : après avoir obtenu une licence de design graphique à l’Université d’art de Tama (Japon), elle a travaillé comme assistante réalisatrice, puis a finalisé sa maîtrise. Ses films diffusés dans plus de 20 pays (à Ottawa, Zagreb, Rotterdam, à Sundance et au SXSW festival, à Austin) ont été récompensés lors de nombreux festivals internationaux  notamment lors de l’incontournable festival international du film d’animation d’Annecy où Summer’s Puke is Winter’s Delight (2016) fut le premier film étudiant japonais primé au palmarès du festival. Quatre de ses courts-métrages : Anal Juke, Master Blaster,  Takoyaki Story et le fameux Summer’s Puke is Winter’s Delight en question sont montrés au sous-sol, dans l’espace de projection de la Galerie Miyu ; quant au film I’m Late, il sera projeté lors de séances spéciales durant toute la durée de l’exposition.

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La rédaction