Depuis jeudi et pour tout le week-end encore, six galeries du Sablon et trois cafés partenaires vous accueillent autour de l'événement West Side Sablon. Une occasion de se promener dans ce quartier dédié depuis longtemps aux beaux-arts et qui revit aujourd'hui sous la houlette de jeunes galeristes comme Jonathan Kugel d'Art Sablon, à l'initiative de cet événement, et avec l'arrivée de deux grands galeristes : Nino Meir et, depuis quelques jours, Sébastien Janssen et sa galerie Sorry We're Closed. De quoi repulper le Sablon.
West Side Sablon, ce sont des marchands et commerçants du triangle du Sablon, entre la rue des Minimes, la rue Watteeu et la rue Charles Hanssens qui se sont rassemblés pour un week-end portes ouvertes : les galeries Dei Bardi Art, Galerie Watteeu, Art Sablon, Couck Art Gallery, Galerie Mestdagh, Sorry We're Closed, la créatrice de mode Janue et trois bars ou restaurants : Café des Minimes, Le Perroquet, Le Troisième Acte.
Dans chaque galerie, on vous reçoit bien sûr avec attention. Allez découvrir l'ambiance cabinet de curiosités si chère à Jonathan Kugel chez Art Sablon. Le jeune galeriste travaille depuis peu avec le Créam et présente aujourd'hui les toiles de Richard Moszkowicz. Fasciné par l'écriture, l'artiste en couvre ses peintures colorées et fauves par grattage. Il est mis à l'honneur dans une vitrine chez trois autres participants.
Chez Mestdagh, l'exposition est construite sur le thème du vêtement, avec d'étonnants exemples de manteaux asiatiques, dont ce délicat gilet chinois du 19e, tissé en perles de bambou. Couck Art Gallery est spécialisée en art du 19e et début 20e, Dei Bardi Art, en sculptures médiévales, et la Galerie Watteeu en design vintage. Sorry We're Are Closed vient d'ouvrir un espace spectaculaire, avec une exposition de la jeune Anastasia Bay. Nous vous en reparlerons par ailleurs. De quoi faire de jolies découvertes le temps d'une balade.
West Side Sablon
rue des Minimes, rue Watteeu, rue Charles Hanssens
Sablon, Bruxelles
Jusqu'au 6 juin
Fondatrice
Voir et regarder l’art. Puis transformer en mots cette expérience première, qui est comme une respiration. « L’écriture permet de transmuter ce que l’œil a vu. Ce processus me fascine. » Philosophe et sculptrice de formation, elle a été journaliste entre autres pour L’Echo, Marianne Belgique et M Belgique. Elle revendique de pouvoir écrire dans un style à la fois accessible et subjectif. La critique est permise ! Elle écrit sur l’art, la politique culturelle, l’évolution des musées et sur la manière de montrer l’art. Elle est aussi artiste. Elle a fondé le magazine Mu in the City en 2014.
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